Valence - Autour de Valence : Chateauneuf d'Isère | OpenRunner
Découvrez le parcours 'Autour de Valence : Chateauneuf d'Isère' sur OpenRunner ! De quoi profiter des paysages de Valence
Petit parcours de 35km facile vers le nord Sortie de Valence par l'avenue Sadi Carnot,le rue du chemin d'Albon,
Sur la route de St Marcel au giratoire de la route de l'Armailier prendre à gauche puis a droite le ch. des Carrières, continuer tout droit dans les champs et vergers jusqu'à la route du Péage puis à gauche vers Châteauneuf-sur-Isère.
Traverser la plaine de Valence ou l’agriculture et l'arboriculture pendant l’entre deux guerre grâce au réseau d’irrigation de la Bourne reste importante.
A la D169 route du Péage prendre à gauche vers Châteneuf-sur-Isère. En passant devant le barrage de Châteuneuf et l'usine hydroélectrique de Beaumont Monteux
La centrale de Beaumont-Monteux, le 1ér aménagement de la Basse vallée de l’Isère a été construit sur l'Isère entre 1916 et 1922,
Le régime de l’Isère étant différent de celui des rivières de la bordure orientale du Massif Central, et permettait de compenser les déficiences saisonnières des centrales stéphanoises par les hautes eaux de l’Isère. Elle préfigurait le partenariat qui allait se développer pour la construction des gros ouvrages, la Société de l’Énergie électrique de la Basse Isère associait dans son capital un grand entrepreneur de travaux publics : les GTM, un exploitant de force et lumière : Loire et Centre et un gros utilisateur : la compagnie des Forges et Aciéries de la Marine à Saint-Chamond.
Le chantier ouvert en 1916. Les deux premières années de chantier, concernant les travaux de terrassements se déroulent pendant la guerre, il est fait appel à de nombreux travailleurs étrangers (jusqu'à 1300 ouvriers au moment des plus gros travaux). Une quinzaine de nationalités sont représentées : prisonniers allemands, surveillés par des réservistes français, 130 Arabes d’Algérie (Kabyles), 250 Espagnols, 100 Chinois (ou Indochinois).
L'électricité a servi a alimenter St Etienne et les aciéries de St Chamond avec la construction de deux lignes à haute tension à 120 000 volts qui de plus traversaient le massif montagneux du Pilat.
A Châteuneuf-sur-Isère on longe les anciennes carrières de molasse, un grès a ciment calcaire, un ensemble de près de 17 hectares de vide qui compose le sous-sol du village surtout la partie Est. Ces carrières peuvent être souterraines ou à ciel ouvert ou celles-ci sont dites d’origines romaines. De ces carrières sont issues les vielles villes de Romans et de Valence et beaucoup de bâtis des villages voisins. Une dizaine de maisons troglodytes demeurent sur le coteau de Bel Air. Par le passé, le chiffre de la cinquantaine pourrait être proche de la vérité, ce qui pourrait expliquer la petitesse du centre ancien du village.
Dans le village, la Chapelle St Hugues construite sur un ancien oratoire crée pour le pèlerinage à Saint-Hugues qui honorait l’enfant du pays qu i a été évêque de Grenoble(1053 – 1132) et la fontaine miraculeuse qui a été associée à St Hugues mort aveugle. Ce fait est à l’origine de la légende qui accompagne la source et le pèlerinage reconnaissant le bienfait de cette source qui guérit les maladies des yeux. Ce pèlerinage confirmait une croyance séculaire car plusieurs centaines d’années auparavant, des violonistes aveugles se sont rassemblés auprès de cette source dans l’espérance du « miracle » qui leur aurait rendu la vue. Ces violonistes a formé une école que l’on peut suivre du XVI au XIXème siècle : l’hiver au travail comme carrier et l’été se dispersant dans les campagnes pour animer mariages et fête votive,des occupations conciliant handicap et travail.
Sur un promontoire qui domine la plaine Notre Dame de la Pitié, une statue de la Vierge a été érigée en 1947, suite au vœu du 15 aout 1944 de l'évêque du diocèse de Valence pour les paroisses épargnées par la guerre. Ces statues sont connues sous le nom de « Vierge du vœu du 15 aout 1944 ». Le sculpteur est Duilo Donzelli, issu d’une famille d’immigrant italien fixé à Valence en 1940.
Un peu plus loin, sur la sortie vers Valence, les cheminée Sarrazines sont une énigme ici, elles n’ont aucun lien avec les cheminées bressanes dites aussi sarrasines alors découvrez leur secret...
Puis par la V63 qui longe l'Isère, la ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique) comporte une prairie remarquable avec un écosystème très fragile et des roselières, avec la nidifications de hérons et d’oiseaux migrateurs autour de plans d'eaux résultants des extractions de graviers .
A Pont de l'Isère on rejoint ViaRhôna