Un itinéraire cyclable essentiellement en voie verte se met en place en Ardèche du Sud . C'est un beau projet entre Lalevade d'Ardèche, Vals les Bains, Aubenas, Vogüe, Ruoms, Grospierres, St Paul le Jeune et qui devrait pouvoir ce prolonger vers Alès.
C'est une région magnifique pour faire du vélo, les gorges de l’Ardèche, Vogüe, Balazuc, Labeaume, la vallée du Chassezac, le bois de Païolive, Des lieux magiques avec un climat idéal toute l'année, par contre l'urbanisation mal maitrisée et le trafic routier important rendait de moins en moins attirant!
Cet itinéraire à la mérite de permettre l’accès à des parcours se tous niveau dans les très nombreuses petites route de cette région.
Une ancienne voie ferrée bien conservée avec de nombreux ouvrages d'art impressionnants se dégradait lentement. Depuis quelques temps a la lumière de réalisations de réhabilitation d'anciennes voies ferrées partout en France et aussi en Ardèche comme celle de la vallée de l'Eyrieux, l'idée à fait son chemin et la Communauté de Commune des Gorges de l'Ardèche s'est lancé dans ce projet. celle du Bassin d'Aubenas du Val de Ligne à Largentière et celle du Pays des Vans poursuit s'y mettent également .
La ligne de chemin de fer reliait Le Teil à Alès. a été ouverte en 1876 intégré dans le reseau du PLM. Elle a été crée pour l'exploitation des mines de charbon dans la vallée de la Cèze et des industries du Gard. En Ardèche, elle a permis d'assurer un trafic voyageurs avant l'ouverture de nouvelles voies desservant les mines de Largentière, ainsi que celle de la Transcévenole reliant Vogüé au Puy-en-Velay par Aubenas. Elle est fermée en 1969 au trafic des voyageurs et en 1988 au transport des marchandises.
Voilà donc une réutilisation intéressante de cet infrastructure.
Entre Labégude, Aubenas, St Privas une continuité se réalise en voies partagées et voies vertes avec une traversée de l’Ardèche protégée sur le pont de la D104.
Un peu avant St Sernin l'antenne descendant vers l'Argentière et passant à La Chapelle-sous-Aubenas, a proximité de Vinezac, passe à Uzer et va se prolonger jusqu’à Largentière en Mai 2024. Elle traverse un secteur très aride jusqu’à la Chapelle sous Aubenas et un peu plus arboré ensuite.
Elle est réalisée en béton blanc. La partie longeant la D104 sur 1km avec un profil plus difficile est en stabilisé. Il est dommage que traversée de la D104 soit réalisée avec un passage inférieur un peu étroite et une rampe d’accès un peu trop forte.
A Uzer bientôt un tunnel éclairé permettra de rejoindre Largentière.
A St Sernin un tronçon de 2km est réalisé au droit de l'ancienne gare
ou est installé un restaurant accueillant.
Il se poursuit jusqu'au le tunnel de Vogue.
qui est aujourd'hui aménagé et éclairé.
et débouche sur le superbe Viaduc de Voguë
A Vogüé, elle franchit de l’Ardèche et l'Auzon sur les anciens viaducs avec des vues magnifiques sur le village de Vogue, passe à la gare et traverse 2 fois la D579. Après ces 4km en enrobé,
L'après midi de 1er mai ou nous sommes passé il y avait beaucoup de promeneurs et de jeunes enfants qui s'initiaient en toute tranquillité au rollers ou au vélo
.
La gare devient un lieu agréable et reprend vie.
les Franchissement de la route principale sont bien fait avec un refuge entre les 2 voies assurant une bonne visibilité et sécurité. Les voitures s’arrêtent à l'arrivé des vélos.
Elle se poursuit sur 10km en stabilisé bien roulant par un parcours dans une cadre très sauvage mais très souvent ombragé comprenant de nombreux viaducs et un petit tunnel de 200m jusqu’à Pradons.
Il faisait beau et très sec ce printemps et les nombreux cyclistes déjà la soulevait une poussières qui voilait la vue sur le tracé.
A partir de Pradons, après la traversée de l'avenue Olivier de Serres la Via Ardèche devient en enrobé su 2km de la traversée de Ruoms.
Elle commence par traverser des quartiers à la fois pavillonnaire et industriel sans âme ni caractère.
Les anciens ouvrages de la construction en pierre ont été bien dégagés.
Déjà les riverains on installé des dispositifs pour accéder facilement à la voie verte.
on a traversé cette partie au début du printemps et malgré les sommets des Cévennes encore enneigées il faisait doux et les premières violettes pointaient leur nez.
On rentre dans Ruoms. Après la traversée de la rue Olivier de Serre, une petite montée, un peu difficile à négocier permet de retrouver l'emprise de la voie ferrée qui longe le boulevard de, l'Europe.
Elle passe tout prés du centre. Dommage qu'il ne soit pas indiqué car la rue principale est très animée. Le Parcours est agréable, bien séparé des voiries et parking voisins. C'est dommage que les intersections soient un peu compliquées et difficile à passer à vélo.
On sent bien que l'on a pas l'habitude de faire des aménagements cyclables dans ce pays. C'est nouveau, il y a pas mal d'erreur de jeunesse. Quand on aura bien observé le comportement des cyclistes il sera toujours temps de corriger. Il faut bien en passer par là.
Si cet aménagement avait été réalisé en même temps que le boulevard de l'Europe, on aurait trouvé une meilleur solution pour l'implantation de l'éclairage public!
Après la coopérative Néovinum, la campagne ardéchoise reprends sa place avec de belles vues sur les montagnes proches sur 7 km jusqu'à Grospierres.
La voie est rectiligne avec la vue sur le rocher de Sampzon avec son pylône qui domine l'Ardèche.
Le viaduc franchit l'Ardèche juste après son confluent avec le Chassezac et qui s’apprête à rentrer dans les gorges..
On apprécie le spectacle! A partir de Sampzon c’est le Chassezac que l’on remontre.
On sent que la campagne se réveil et la bourgeons se redressent. Le revêtement n'est pas très agréable, par moment on a même l'impression de rouler sur le ballaste. on espère qu'il sera amélioré pour tous car actuellement il est déconseillé aux rollers contrairement à ce qui est annoncé.
A Sampson, prés le viaduc de l'Ardèche, l'itinéraire se poursuit. Il est réalisé avec un revêtement stabilisé à la chaux bien roulant . Les traversées du D111 ont été réalisés en utilisant les ouvrages hydraulique qui donnent des passages ponctuellement raides et des géométries difficiles à négocier.
On arrive à la gare de Grospierres . Il y a de belles maisons et un Accrobranche pas loin les bords du Chassezac sont sauvages!
De Grospierres à Beaulieu la continuité se met en place avec des voies en site propre et des voies partagés jusqu'à Beaulieu avec un reste de 3km de chemin de terre pas encore aménagées puis 5 km de chemins en voie partagée.
Au sud de Beaulieu à Saint Paul le Jeune et Gagnières dans le Gard . 6km ont été aménagés avec 3 tunnels entre Beaulieu et Saint Paul le Jeune.
Ils viennent d’être prolongé jusqu'à Gagnières par un tunnel de 900m .
Voilà des intercommunalités qui s'activent bien pour les déplacements actifs!
De Ruoms une antenne permet de rejoindre Vallon pont d'Arc. Le passage de la crête de Tarnis comporte une rampe de 1 km a 10% d'un coté et 12% de l'autre difficile a négocier à la descente. Elle rejoint par le ch. des Loubières et du Pari la D579 ou une piste cyclable pourrait être aménagée.