La vie à vélo d'Albert

Un petit voyage de fin d'année en Andalousie pour visiter ces villes de Malaga Grenade Cordoue Séville et Ronda avec une température de 15 à 20° et des orangers dans toutes les rues! Une voiture pour faire les liaisons entre les villes. Voiture garée près de l’hôtel et marche à pied dans ces villes faites pour cela! Quelques trajets en bus à Séville.

Malaga

Une matinée pour prendre contact avec ce port important.

Le centre avec des bâtiments de belle allure,

autour de la l’énorme cathédrale Renaissance-BCaroque

 avec sa crèche,

ses ruelles, places animées et encore une crèche

L'Alcazaba de Malaga

C'est une'imposante forteresse (Al-Kasbah) bâtie au XIéme siècle par la dynastie arabo-berbère pour défendre la ville au dessus de bâtiments romains.

 Agréable promenade entre terrasses, jardins et fontaines

 avec une vue sur la ville et le port.

En haut un petit palais du XIVème autour de plusieurs patios.

Le long du port une promenade plantée d'arbres impressionnants et un lieu de rencontre comme ce théâtre de plein air.

Un aménagement récent des quais du port intègre une promenade entre le port et le musée Pompidou avec le Cube de Daniel Buren en 2015.

 Elle se prolonge , couverte l'été de toiles tendues avec des commerces et des cafés

et une belle intégration de l'ancienne chapelle du port.

Grenade

Grenade est une ville où la marche à pied est facile, 2 belles collines l'Alhambra et l'Albaicin séparées par le rio Darro.

Après nous être libérés de la voiture nous voilà partis à la découverte du centre ville des places, des boutiques et une belle ambiance urbaine.

De la plazza Neuva, la calle Carrero del Darro est agréable, elle remonte le rio entre les 2 collines. L'accès est limité à quelque mini bus.

 Une ancienne demeure à patio abrite le musée archéologique qui montre en particulier une molaire humaine de 1 400 000 ans.

 La journée se termine par des tapas dans un bar.

L'Alhambra

Le palais arabe commencé en 1238 ne cessa de s'agrandir jusqu'au XIVème siècle. L’accès à pied est facile:1.5 km de traversée du centre ville et 1km de montée sous les arbres de la plaza Nueva par la calle Cuesta de Gomez,

 Les jardins du Generalife, la résidence d'été avec des alignements de cyprès et une succession de patios

 avec des bassins et jets d'eau

et une superbe vue sur l'Alhambra et l'Albacin : la médina.

L'Alcazaba dominant la ville est la forteresse où logeait l'armée.

La porte de la Justice est l'entrée d'origine du palais Nasrides, la salle du Conseil

 la Cour des Myrtas

la Salle des Ambassadeurs

La cour des Lions

Passons rapidement sur le palais de Charles Quint bien raide dans ce lieu si raffiné.

Après avoir traversé les jardins nous redescendons par le chemin qui longe les remparts entre l'Alhambra et le Genéralife et qui nous permet de remonter par des petites rues et escaliers sur l'Albacin pour arriver sur la place Saint Nicolas très animée avec une belle vue sur l'Alhambra et la sierra Nevada enneigée.

le parcours est un dédale de ruelles, d'escaliers et de places bien agréables.

La Cathédrale terminée à la Renaissance avec ses 5 nefs colossales

et son magnifique orgue encastré dans les piliers centraux.

Cette porte est l'entrée du Corral de Cabon un ancien caravansérail du 14éme siècle.

Sur la place de l'ancienne mairie, du monde devant l'entrée c'est là que les enfants viennent donner leur liste de cadeaux  au serviteur des Rois Mages.

Cordoue

Nous entrons avec émotion dans la cité phare de l'Europe du Xème siècle par le pont romain sur le Guadalquivir. Il est très animé mais il n'y a plus beaucoup d'eau.

Un petit tour dans les ruelles de la ville

 avec des orangers pour la une rue principale. Les livraisons se font à pied.

Une petite place avec le musée Julio Romero de Torres peintre cordouan du début de 20ème

dans un patio où il a vécu et a peint surtout des femmes envoutantes.

Les ruelles sont émaillées d'anciennes colonnes 

La Mosquée Cathédrale

Considérée comme le monument islamique le plus important d'occident . Commencée en 750 sur l'emplacement d'une basilique wisigothe et peut être d'autres lieux plus anciens.

La cour bordée d'arcades, lieu des ablutions rituelles avant d'entrer dans la salle de prière est plantée d'orangers.

 A l'intérieur on pénètre dans une forêt d'un millier de colonnes à arcades doubles donnant du volume.

Un premier agrandissement  a doublé la mosquée.

La transformation en cathédrale a conservé la nef axiale sans que le chœur masque la niche sacrée du mihrab.

 Dans le sol, une vitrine montre un vestige du dallage wisigoth.

La Juderia

Le plus ancien quartier juif qui faisait la prospérité de la ville entoure la Mosquée avec la synagogue et de nombreux patios.

L’Alcazar de los Reyes Cristianinos

Le long du Guadalquivir, l'ancien palais des Rois Catholiques, qui a été pendant 300ans le siège de l'inquisition, est une forteresse plus dépouillée

 qui se poursuit par les jardins de l'Alcazar avec ses bassins et jets d'eau bordés de cyprès de d'orangers.

 La journée se termine dans les rue animée de la ville.

puis au Mercado Victoria.

Séville

C'est la veille de Noël et nous avons pris une visite de la Cathédrale et de l’Alcazar avec un guide français en début d'après midi. La Giralda, l'ancien minaret de la mosquée seulement surmonté par les catholiques d'un clocher est superbe.

Avec le patio de los Naranjos, lieu des ablutions rituelles des musulmans,

 seul reste de la mosquée dont les colonnes ont été récupérées pour la construction de la gigantesque cathédrale, symbole de la victoire chrétienne sur l'Islam.

Parmi tout ce quelle contient le plus grand retable du monde, un orgue en acajou de Cuba, ....

et le tombeau de Christophe Colomb.

 L'Alcazar

Commencé au 10ème siècle par le Calife omeyyade Abderaman III, complété sous le règne des Almohades puis par les Rois d’Espagne qui en firent leur résidence,  c'est donc une succession de patios et de jardins,

 le plus ancien patio del Yeso.

Les rois d’Espagne ont poursuivi la construction avec les ouvriers que maitrisaient les techniques arabes comme ici dans le Patio de la Doncellas où Charles Quint ajouta à l'étage une galerie Renaissance,

 les stuck de la salle de la justice

le salon des Ambassadeurs

 avec des azulejos étonnants.

 On passe dans les jardins, les allées de briques plates et les fontaines.

Une galerie a été aménagée dans l'ancienne muraille Almohade.

La sortie de l'Alcazar et ses ruelles....

 La casa Pilatos, éblouissant palais de 15ème

avec de superbes faïences tapissant tous les murs et des sculptures antiques.

 D'anciens minarets et mosquées sont devenus des églises.

 Las Setas de Sevilla, champignon parasol de bois conçu par un Berlinois.

 Promenade d'Hercules

de nombreux tags très créatifs sur les murs et rideaux de boutique ou de garage

 Le pont de la Barqueta sur le Guadalquivir

et celui d'Alamillo

San Lorenzo

tour de l'Or construite par les Almohades au 12ème pour contrôler l’entrée dans la ville par le Guadalquivir

Ronda

Le noyau historique de cette petite ville perchée sur une falaise, coupée de son extension où elle s'est developpée par un ravin vertigineux.

Le chemin longeant la falaise est impressionnant et débouche sur

 les arènes construites en 1785, les plus anciennes d'Espagne haut lieu d'origine de la tauromachie.

A l'intérieur, un petit musée,

 et l’évocation des combats de libération de la ville par les chrétiens. Une école d'équitation fait persister cette tradition équestre.

 Le Puente Nuevo, pont de pierre permet de franchir le ravin et d'entrer dans la vieille ville.

L'architecture ancienne se perpétue harmonieusement avec les réalisations contemporaines.

L'élégante galerie de la collégiale Santa Maria la Mayor, ancienne mosquée transformée en église voisine avec la demeure construite en 1314 par le dernier gouverneur musulman.

 Des ruelles descendent vers l'ancienne entrée de la ville.

Une immersion bien agréable dans ces villes Andalouses !

Brésil

J’ai eu l’occasion de retourner au Brésil pour un voyage familiale. Avec bien sûr un regard intéressé sur les problèmes de mobilité qui se posent à ce grand pays que l’on classe comme émergeant. J’ai pu constater encore une fois que malgré des reliefs pas négligeables, l’automobile et l’avion dominaient les déplacements. Pourtant le vélo a une place importante dans la vie brésilienne.

Bien sûr ce ne sont que des impressions et je me limite à ce que j’ai vu.  

Rio de Janeiro

La ville de Rio a choisi de considérer le vélo comme un moyen de déplacement à prendre en compte  Elle a accueilli le congrès Vélocity en juin 2018. C’est un choix difficile dans cette ville de 6 millions d’habitants et une agglomération de 12 millions  Située à l’entrée de l’immense baie de Guanabara, elle se développe en linéaire le long de belles plages donnant sur l’océan et offrant des espaces calmes laissés par les reliefs granitiques célèbres.

La voiture est le mode de déplacement dominant avec des voies autoroutières saturées, des viaducs, des tunnels traversant les montagnes.  Un métro limité à deux lignes se recouvrant, linéaire le long de la baie et des plages. Metro et tramway sont peu développés 2 lignes de métro (Centro, Catete, Flamengo, Botafogo, Copacabana, Ipanema et Leblon). Dans le centre 2 lignes de tramway de 5 km seulement réalisées en 2016 par Alsthom pour les jeux olympiques entre  la Rodoviária, la gare routière la plus fréquentée du Brésil (200 lignes de bus et 50.000 passagers) et l’aéroport de Santos-Dumont pour l’une  et la Praça XV, l’embarcadère qui permet de traverser les 5km de la baie pour rejoindre Niteroi pour l’autre.  Un pittoresque tramway portugais du début XXe siècle, le Santa Teresa, dont la partie haute est en travaux de rénovation. Tout cela est bien peu ! Le reste des transports en communs est assuré par de nombreuses compagnies de bus avec souvent des voies en site propre le long des autoroutes. Quand on le prend, il faut s’accrocher, car ça démarre en trombe ! Au Brésil, les transports en commun sont gratuits pour les séniors. Les Taxis sont aussi très nombreux et pas trop chers

On voit beaucoup de vélos un peu partout dans la partie centrale et touristique de la ville. Ce sont des gens de tous âges qui se déplacent pour leur activité, certain transportent des enfants.  Quelques-uns portent un casque mais beaucoup n’en ont pas. Souvent ils sont souvent équipés de panier plus ou moins grands pour le transport de produits.

Le vélo est un moyen de déplacement qui a toujours existé et qui se maintient. Pour cela des aménagements cyclables ont été réalisés.  On dit que Rio a atteint la barre des 400 km de pistes cyclables. La ville continue de développer son réseau avec  cette année 20 km de plus. La plus célèbre et visible est la piste cyclable Niemeyer qui  court tout le long des plages de la zone sud et se  prolonge dans le centre. Malheureusement en avril 2016 elle a été coupée par un effondrement. Elle reste très fréquentée.  

Rio a mis en place depuis pas mal d’années des vélos en libre-service : Bike Rio c’est le TEMBICI, mis en place par ITAU, une grande banque du Brésil, https://bikeitau.com.br/bikerio/ . ITAU annoncent aujourd’hui 260 stations et 2600 vélos.  L’utilisation de ces vélos est simple avec un abonnement et une carte, un téléphone portable brésilien, ou un smartphone sur lequel on a téléchargé l’application. Avec un forfait d’environ 1,2€ par jour ou 2.5€ par mois pour 24h d’utilisation, le trajet de moins de 60 mn est gratuit, et au-delà, 1.2€ par heure. Le vélo est rendu à n’importe quelle station.

C’est étonnant de voir la fréquentation importante de ces vélos, aussi bien dans la ville que sur les plages ou c’est plus la promenade qui domine. C’est impressionnant de voir le plaisir que prennent tous ces cyclistes à se déplacer le long de ces superbes plages de 5km alors que le trafic est arrêté.  Le dimanche et les jours fériés, sur les plages de Copacabana et d’Ipanema, la moitié de la chaussée côté bord de mer est fermée à la circulation et réservée aux seuls cyclistes et piétons afin de permettre aux promeneurs de déambuler en toute quiétude.

J’ai vu un peu partout des vélocistes qui louent aussi des vélos

Dans la foule des cyclistes j’ai même vu un couple de jeunes randonneurs avec leurs sacoches bien remplies.  

Sao Paulo

Sao Paulo est la troisième agglomération du monde, une ville de 11 millions d’habitants et une agglomération de 23 millions. Elle représente à elle seule environ 35% de l’économie du Brésil. La mobilité y est une grande question !

L’amélioration de l’économie nationale avait induit une augmentation importante du nombre de véhicules mais l’infrastructure routière n’avait pas beaucoup progressé et cela conduit à une situation de circulation très difficile, avec des embouteillages permanents. On est proche de l’asphyxie !

Dans cette ville gigantesque on commence à voir pas mal de cyclistes et ce ne sont pas que des promeneurs et des cyclo sportifs mais aussi pas mal d’hommes et femmes qui se déplacent surtout aux heures de pointe. Des bandes cyclables sont aménagées le long des grandes artères, identifiables par le dessin d’une bicyclette blanche au sol. On trouve aussi sur les grands itinéraires automobiles, des pistes cyclables totalement séparées de la route, de couleur rouge, avec de très nombreuses passerelles de franchissement des autoroutes.

Un réseau de métro conséquent existe et se développe mais il coute très cher et des accidents de travaux  ont conduit à des arrêts de chantier prolongés étant donnés les lourdeurs administratives et judiciaires! Même si le réseau très fréquenté et complété par des lignes de bus nombreuses, dont certaines en site, propose les Bus Rapid Transit, dont certains embarquent les vélos. Tout cela reste insuffisant pour satisfaire les besoins.

Pour lutter contre les difficultés de déplacement en voiture et  contre la pollution de l’air, la collectivité n’a pas beaucoup de marge de manœuvre.  Inciter à supprimer les véhicules anciens, mettre en place un péage urbain, pèserait lourd sur la population et les recettes attendues seraient insuffisantes pour financer des lignes de métro.

Il semble que Sao Paulo  pense que le vélo peut avoir une utilité dans la mobilité essentiellement pour tous les déplacements de quelques km et pourquoi s’en priver ?

De grosses campagnes de communication apparaissent sur les bienfaits du vélo : la pratique de l’activité physique sur la santé, faire des économies pour aller travailler en soulageant le réseau de bus et pour l’amélioration de la qualité de l’air. Elles s’attachent à créer une convivialité entre automobiliste, vélo et piétons

Un programme de création de pistes cyclables est engagé avec, dans le centre, la création d’un réseau cyclable en site propre  et de nombreux couloirs dédiés aux cyclistes pour essayer de faciliter la cohabitation avec les automobilistes et permettre de profiter de la ville.
 

Beaucoup de vélocistes qui louent aussi des vélos. Les week-ends et jours fériés la Paulista est réservée aux vélos comme plusieurs grandes voies et des parcs comme le Parque Ibirapuera (consultez le site pour plus d’infos).

Des balades à vélo gratuites sont proposées pour des visites à vélo du centre-ville, des sites culturels, des murs, du parc Ibirapuera

Des vélos en libre-service ont fait  leur apparition même si on en voit moins qu’à Rio. Pas mal de station sont créées. Comme à Rio, c’est  ITAU, une banque du Brésil, qui met en place des vélos en libre-service TEMBICI. https://bikeitau.com.br/bikerio/    Ils annoncent 260 stations et 2.600 vélos.  Pour utiliser ces vélos, il faut an abonnement géré par une carte et un téléphone portable brésilien, ou un smartphone sur lequel on télécharge l’application. Le forfait coûte environ 2€ par jour et 4€ pour 3jours, 5€ pour 1mois et 40€ par an. Un trajet de moins de 60 mn est gratuit. Le vélo doit être reposé au bout de 15mn. Au-delà d’une heure, c’est 1.2€ par heure. Le vélo est rendu à n’importe quelle station. L’idée annoncée est de partager utilisation du vélo pour tous jusqu’à 1h. Beaucoup de stations sont implantées à côté d’une gare de métro.  Le vélo augmente la zone d’influence de la station de métro.

On voit aussi beaucoup de vélo Yellow Bike dans le centre de Sao Paulo. Yellow Bike annonce  2.000 vélos et 1.000 trottinettes.  Il suffit de  charger l’application disponible sur son portable smartphone, créer un compte, le créditer, repérer un vélo par GPS, le débloquer par le QR code placé sur l'arrière du vélo. Il n’y a pas de point  fixe pour ces bicyclettes. Après utilisation, le verrouiller manuellement et le laisser à un emplacement choisi à l'intérieur du périmètre centre-ville défini sinon la pénalité est une amande de 30RS (8 €). Le service coûte environ 1,2€ toutes les 15 minutes. L’utilisateur peut ajouter des crédits sur son application. L’idée est que les vélos sont utilisés pour des déplacements de 2 km, en complément d’autres modes de transport, généralement le métro.

Si cette ville gigantesque  et qui est célèbre par ses embouteillages monstres de 100 à 200km journaliers, dominée par le lobby  des industries automobile et routière  aura du mal à développer un réseau de transports en commun à la hauteur, pourquoi le vélo n’aurait-il pas sa place  pour les nombreux  déplacements dont ceux à courte distance. Dans le centre le pont route Elevado Président Joao Goulard est fermé à la circulation et doit être transformé en parc urbain. Même à Sao Paulo l’évaporation du trafic existe.

Paraty et Ubatuba

Nous somme passé par Paraty et Ubatuba, deux petites villes de la côte entre Rio et Sao Paulo. Là aussi j’ai constaté beaucoup de cyclistes et des aménagements de pistes cyclables le long des voie principales. A côté de l’arrêt de bus le parking à vélo du centre commercial était bien rempli.

Congonhas

Nous avons fait un passage à Congonhas pour voir un superbe chemin de croix autour du sanctuaire baroque de la fin du 18éme  réalisé par le sculpteur architecte Aleijadinho dit l’infirme.

Dans cette petite ville de 50 000 hab. se déroulait la coupe Internacional Levorin de Mountain Bike (CIMTB Lerovin)  qui rassemblait 4.000 participants de toutes les catégories, hommes et femmes   et 60 000 spectateurs. A cette occasion tous les professionnels et fabriquant de vélos et accessoires étaient présents. Cette compétition a été bien arrosée comme en témoigne la vidéo jointe.

Pour ses 10 ans nous avons demandé à notre petite fille la capitale européenne qu'elle voulait connaitre. Son choix: Berlin. Nous y avons passé 3 jours mi avril pendant les vacances scolaires. En train pour Genève et un vol de Genève à Berlin sans escale. Ce fut son baptême de l'air!

Le petit déjeuner de l’hôtel est déjà une fête. Pour cette première journée, nous voila partis à pied pour prendre la mesure de la Ville. La ville étant toute plate et bien adaptée, nous louerons des vélos pour faciliter nos déplacements.

Alexanderplatz

est tout proche. C'est là qu'a eu lieu a plus grande manifestation de 1989 qui ont précéder la réunification. Cette place aux dimensions inhumaines est un nœud de communications. La tour de la télévision domine, la gare ou converge de nombreuses lignes de tramway et métro, la Marienkirche église gothique de 13éme en brique rouge, Rotes Rathaus et la fontaine de Neptune essaient de cohabiter avec le chantier d'une nouvelle ligne de métro qui rejoindra bientôt directement le Bundestag.

Unter den Linden

Le long de Karl Liebknecht le nouveau quartier émerge de nombreux chantier. Le Berliner Dom a perdu son vis a vis de verre du siège du gouvernement de la DDR dans lequel il se reflétait lorsque nous étions venu en 1990. Beaucoup de trafic de bateaux de touristes sur la Spree.

Unter den Linden est en chantier. Les tilleuls sont toujours là avec leurs nouvelles feuilles . Ampelmann, ce sont ces petits bonshommes des signalisations lumineuses crée en DDR.

L'ours de Berlin est partout dans la ville!

La Porte de Brandebourg

Beaucoup de monde à la Porte de Brandebourg. Avec les nouvelles ambassades de France et des États Unis et façade très calme de la DZ Bank l’étonnante atrium de Frank Gery en verre et métal.

Nous traversons Tiergarten pour rejoindre A 13h nous allons à la Philharmonie ou comme tous les mardi un petit concert gratuit est donné par des jeunes interprètes. Une scène est dressée dans le hall et une foule s'assoit là ou il peut pour écouter ces jeunes talents.

Postdamer Platz

A Coté se trouve le Sony Center et le nouveau quartier de Potsdamer Platz qui a été réalisé depuis la chute du mur et la réunification sur ces terrains laissés en ruines après la fin de la guerre et resté un no man's land entre l'Est et l'Ouest. Le gotha de l'architecture contemporaine et les sièges des grandes sociétés se retrouvent là. Seul les premiers feux de circulation d’Europe témoignent du passé prestigieux du lieu en 1920 .

Le Mur

Les traces du mur sont matérialisées sur le sol par deux rangés de pavés. Quelques éléments de mur sont visibles. Il ne servent plus que pour coller les chewing-gum usagées! Un mirador et le Chek point Charlie et quelques éléments des 42km sont conservés et décorés. Avec de nombreux immeubles marqués par l’architecture fonctionnaliste terne de l'époque socialiste encore debout, Ils témoignent de cette page d'histoire

Une autre page est présente avec la "Topographie des terreurs", histoire de la période 1933 1945 qui montre bien la montée du nazisme avec plus loin le monument à la mémoire des 96 membres du Reichstag assassinés par les Nazis.

L’émouvant mémorial de l’Holocauste est là aussi, un peu a l’écart vers la portes de Brandebourg

Reichstag

Lors de la réunification, la rénovation du Reichstag, engagée par l'architecte anglais Norman Foster, respecte l'architecture original du bâtiment en intégrant une architecture de verre et d'acier contemporaine d'apparence très légère et technologique. La coupole de verre intègre 2 galeries promenade hélicoïdales donnant des vues magnifiques sur la chancellerie,Tiergarten, la porte de Brandebourg et la Potsdamer Platz. Elle est transpercée par un cône central revêtu de miroirs permettant d'apporter la lumière naturelle à la salle plénière. Un modèle d'architecture écologique.

Hauptbahnhof

C'est la nouvelle gare principale de Berlin inaugurée en 2006 a proximité du quartier du Reichstag symbole de la réunification au carrefour des 2 axes Paris Moscou et Copenhague Rome. Une superbe architecture ferroviaire très lisible permettant d'accueillir pour des arrêts réduits, à la fois les trains des grandes lignes et ceux des dessertes locales

C'est là qu'arrivent en train le parisiens qui viennent à Berlin

La Spree

La rivière serpente dans Berlin et permet de relier tous les principaux lieux de la ville avec de nombreuses ramifications. Les activités s’étaient implantées la pour profiter de l'eau sont aujourd'hui réhabilités et un parcours cyclable permet aujourd'hui de découvrir ces quartiers résidentiels. Tiergarten communique facilement avec ces réseaux.

Charlottenburg

Après ce parcours le long de la Spree nous arrivons au beau château baroque de Charlottenburg, résidence des rois de Prusse au 17ème et 18ème siècle pour montrer leur puissance et impressionner leur cours et les visiteurs. Dans un grand parc à la française plusieurs pavillons abritent un mausolée , une collection de porcelaine, etc.... Tout cela nous replonge dans pas mal d’intéressantes pages d'histoire de l'Europe.

Circulation à vélo

Se déplacer à vélo dans Berlin est facile et tout est accessible à vélo. La ville est plate et étendue. Les distances a parcourir sont importantes.

On trouve des vélos à louer partout pour 12à 14€ par jour. La Deutsche Bahn a également mis en place un service de location de vélo "Call a Bike"

On voit beaucoup de vélos circuler dans Berlin, tous types de modèles pour tous types de déplacements au hasard:

Parc rivières et zones vertes

J'ai déjà parlé des voies cyclables le long de la Spree  et de Tiergarten mais il y a beaucoup de parc et zones vertes tous accessibles à vélo. Dans ces zones calmes ces panneaux définissent le comprtement est  adapté. 

 

Les lieux marqués zone verte sont accessible à pied et à vélo sous réserve de les respecter

• Les chiens doivent être tenus en laisse - Sur les terrains de jeux Chiens non admis
• jeux de boules et des barbecues est permise uniquement sur les zones désignées pour particulier
• Le bruit doit être évitr le bruit et ne pas gêner les autres utilisateurs de manière déraisonnable.
• Plantations et équipements ne peuvent pas être endommagés ou volés
• Les déchets doivent être éliminés dans les conteneurs appropriés

Le message est claire et Interessant. Cela évite de mettre des battières difficiles à franchir pour tous

Dans les principales artères partout des aménagements cyclables avec beaucoup de cyclistes. Les franchissements des carrefours importants sont aménagés avec des voies cyclables peintes permettent d'aller tout droit ou d'attendre pour tourner à gauche.

Dans les quartiers beaucoup d’accès sont interdits aux automobiles pour constituer des zones de rencontre ou des rues pour vélo, fahrradstrasse, et donnent des itinéraires vélos très tranquilles et agréables avec la signalisation cyclable systématique que l'on retrouve partout en Allemagne. On arrive facilement à faire de long parcours en utilisant ce type de voies très agréables.

Quel plaisir de redécouvrir cette ville à vélo avec Mathilde. Elle n’arrêtait pas de faire une roue chaque fois qu'un lieu lui plaisait!

Ces 3 jours se terminent par un départ et matinal. A Genève rien ne presse. Le lac n'est pas loin de la gare. En revenant de la promenade de Treille nous trouvons une manifestation dans l'ancien arsenal. Il s'agit du concours du meilleur boulanger pâtissier de Genève. Tous avaient dressé la table avec leurs produits. C’était un régale! On recommencera.

La Maison de l’architecture de la Drôme a organisé un voyage à Copenhague et Malmö. Voilà une bonne occasion de voir cette ville dans ce pays, qui prône une croissance économique durable et veut être à la pointe de la technologie verte : le state of green. En voilà le résultat : Une agglomération de près de 2 millions d'habitants et une ville de 600 000 hab active, jeune et dynamique.

Pourtant dans les années 1990, Copenhague était au bord du gouffre, les usines fermaient les unes après les autres, et quand l'armée a décidé de déplacer sa flotte et ses arsenaux, 10 000 emplois ont disparu se souvient Jens Kramer Mikkelsen, maire de 1989 à 2004 (cf. wikipèdia).

A l'arrivée à Copenhague on a l’impression de débarquer sur une autre planète. Tout le monde est à vélo. On a beau être prévenu, je ne m’attendais pas à un tel trafic de vélos. C'est impressionnant. Le cycliste n'est jamais seul, il est dans un flot dense de vélos qui nécessite un comportement adapté. On a un aperçu de ce monde sur les 2 vidéos : dans la matinée sur une avenue importante de la ville, Norrebrogade et le soir au retour du travail dans le nouveau quartier de Orestad où les cyclistes ont tous le geste pour montrer aux automobilistes leur direction. Avec les autres cyclistes ils ont un code pour s'arrêter et tourner à gauche.

Transport Déplacement

A Copenhague 37% des déplacements se font à vélo, 32% en transport en commun et 25% en voiture. L’organisation de la ville et de l’agglomération est faite avec l’objectif de 50% des déplacements à vélo en 2015!

Copenhague fait partie de ses villes qui ont mis en œuvre une planification volontaire du développement urbain basé sur le plan à 5 doigts. L'urbanisation se développe le long des lignes de transport en commun et des gares, laissant la nature pénétrer profondément dans le tissus urbain.

Déplacements à vélo

J’ai demandé à l’Office du Tourisme un plan des itinéraires cyclables de Copenhague. Il n’y en a pas. Ce n’est pas nécessaire, il y a des aménagements cyclables partout !

les "voies vertes"

Ce sont ici, sur les avenues, des pistes cyclables larges, dans chaque sens de circulation qui desservent les quartiers périphériques et permettent l’accès au centre-ville. Peu de carrefours, ce qui permet de maintenir une vitesse régulière et de faire des trajets plus longs, facilement une dizaine de km. De plus en plus larges, elles deviennent des autoroutes à vélos avec une coordination des feux sur la base de la vitesse des vélos de 20km/h et non sur celle des voitures comme il est habituel chez nous!

Malgré le vent, c'est la vitesse habituelle des cyclistes sur leurs vélos à 3 vitesses dans le moyeu et frein par rétropédalage.

Avec un vélo de location pas terrible et le manque d'habitude, j'avais du mal à suivre!

Les cyclistes ont une attitude particulière sur le vélo, le guidon haut, le buste droit, jambe tendue. On voit toutes les tenues, décontractées mais aussi costume cravate ou jupes souvent plutôt courtes pour ne pas se prendre dans les rayons ce qui n'est pas désagréable à voir.

La ville améliore ses aménagements en permanence. Elle a publié récemment des "lignes directrices" qui s’adressent aux ingénieurs et techniciens chargés de la voirie, afin qu’ils s’assurent que les infrastructures sont bien adaptées à la circulation cyclable.

On voit de nombreux chantiers d’élargissement des pistes cyclables. Des « voies vertes » comme chez nous, sont créées en rocade pour relier les pénétrantes comme cet étonnant parc urbain Superkilen

De nombreux aménagements pour faciliter la vie des cyclistes sont essayés comme le repose pied au feu sur Norregrade!

Un nouveau pont serpent à été inauguré cet été pour compléter les passerelles importantes réalisées sur le canal et mieux relier la capitale à sa banlieue Amager, située au sud de la ville. Il constitue le chainon manquant et va faciliter le trajet des 12 000 cyclistes qui circulent à cet endroit chaque jour. Une ancienne passerelle franchit les voies ferrées et permet d’accéder à une gare.

Un autre pont piétons-vélos est en construction entre le vieux port et l'Opéra. Étonnant, on ne construit ici que des ponts pour les piétons et les vélos!

Le vélo est utilisé au quotidien pour transporter ses enfants, sa famille, son chien, ses courses aussi bien dans le centre ville que dans les petits centres commerciaux des quartiers anciens et nouveaux. L'usage du vélo cargo est très développé.

Je n'ai pas vu un local commercial fermé ou à vendre.

Le long des principaux axes, tous les 500m, on trouve des vélocistes pour la vente et la réparation. Ils ont tous un gonfleur accessible directement depuis la rue.

Vélo en libre-service

Bycykel, le nouveau vélo en libre service de Copenhague est un « smart bike » urbain, doté d’un moteur électrique et de plusieurs vitesses. Il permet de pédaler sur n’importe quel terrain, même les montées. Un GPS est même intégré sur le guidon ! Si les trajets ne sont pas très chers, la caution est parait-il élevée.

Transports en commun:

Se déplacer à Copenhague en transport en commun est aussi facile, rapide et avantageux. Bus, trains, métro, et même les bateaux – bus, sont très pratiques.

Il y a de nombreuses lignes de trains régionaux et locaux, S-Tog. Les gares sont des centres d’échange importants. La gare centrale Hovedbanegården est impressionnante.

La gare Nørreport, interconnexion entre le métro et les trains locaux en souterrain est la gare la plus fréquentée. Elle est encore en chantier.

Comme il est très facile de venir à la gare à vélo, la complémentarité train-vélo est évidente et toutes les gares sont entourées de nombreux vélos en stationnement qui débordent sur les trottoirs.

Métro

Depuis une dizaine d’années, 2 lignes de métro automatique ont été créées. L'une dessert l'aéroport et l'autre supporte les extensions urbaines du sud de la ville. Les 6 stations sont chacune le centre d’un nouveau quartier. En centre-ville, il est en souterrain assez profond avec des puits de lumière pour profiter de l'éclairage naturel. Il passe en aérien en périphérie pour faciliter les franchissements.

On peut prendre le métro avec son vélo.

Bus et bateau- bus

Il y a aussi de nombreuses lignes de bus et pas de pb de cohabitation aux arrêts avec les cyclistes. Ils attendent que les passagers descendent ou montent dans le bus ! Cela ne dure jamais très longtemps !

Une ligne de bateau bus, avec le même ticket de transport, prends aussi les vélos, elle a beaucoup de succès.

Mais nous sommes surtout venus pour voir comment on construisait à Copenhague.

Rénovation de quartiers anciens

Dans le quartier de Vesterbro, l’ilot Hedebygade, construit entre 1850 et 1920 était devenu un ghetto insalubre. Sa rénovation dans les années 2000 mettant en œuvre un ensemble d’actions de développement durable est exemplaire et caractérise bien la façon d'habiter. C’est le président de la copropriété, ici coopérative, qui nous l’a fait visiter. Il regroupe 19 blocs de 5 à 6 étages autour d’un espace collectif avec une maison communautaire. Une mise en œuvre de nombreuses solutions innovantes, isolation façade extérieure, plantes grimpantes, toitures végétalisées, réseau de chaleur urbain basse température, façades en photovoltaïques, échangeur air eau, miroir solaire pour redistribuer la lumière naturelle, lampes basse consommation, puits canadien, tri des déchets, récupération d’eau pluviales, etc…

En plus des résultats mesurés, l’appropriation des espaces par les résidents: fleurs, tables et bancs, est une preuve de réussite. Nous avons souvent retrouvé ce type d'aménagement des intérieurs d'ilot et de l'appropriation par les habitants aussi bien individuellement que collectivement.

Copenhague à la reconquête de son port

Toutes les industries lourdes et les chantiers navals disparus, Copenhague s’est lancé dans le réaménagement de ses ports avec une architecture contemporaine. Les urbanistes de l'agglomération expérimentent, avec les concepteurs et constructeurs, des formes urbaines et les adaptent en fonction des résultats.

Sluseholmen Kanalby est un nouveau quartier résidentiel où, comme à Amsterdam, les ilots sont bordés de canaux incitant les habitants à se déplacer en bateaux. Les ilots sont composés de petits collectifs et de logements individuels superposés. Là aussi les habitants commencent à s'approprier les cours intérieures individuellement et collectivement.

Sydhaven, Le Port Sud

Ce quartier se développe autour de la passerelle, Bryggebroen Bridge, franchissant le canal. Son prolongement n’était pas encore en service quand nous sommes passés. On y trouve de nombreuses résidences dont un ancien silo transformé en logements. Tout le long, les quais sont transformés en plage. Beaucoup de monde ce lundi de pentecôte. La célèbre piscine avec son plongeoir en forme de proue de bateau était aussi comble. Plus loin, des bureaux et anciens entrepôts réhabilités. Sur l’autre rive, la bibliothèque Royale, le Diamant Noir. Ces bibliothèques deviennent les cathédrales du 21ème siècle.

Orestad Nord

C’est la première station de métro où commence la nouvelle urbanisation. Nous sommes accueillis dans la résidence universitaire Tietgenkollegiet. Un lieu qui donne envie de recommencer des études. C’est le président de l’association des résidents qui nous fait visiter. Superbe bâtiment, en plus des services communs : buanderie, garage à vélo, café et salles communes : bar café, sport, musique, télévision, informatique, chaque groupe de 12 chambres partage une cuisine et un salon!

Orestad

Autour des 3 dernières stations de métro de Oersted, les nouveaux quartiers qui se réalisent depuis 2000 témoignent d’un pays qui ose des réalisations techniquement et socialement très innovantes, aussi bien pour des logements que des établissements d’enseignement.

Comme ces 2 résidences (que montrent bien la vidéo jointe) de l’agence BIG (Bjarke Ingels Group) : Mountain Dwelling, la Montagne, comporte 80 logements ayant tous un espace privatif extérieur sans vis-à-vis et le 8TALLET avec plus de 450 logements duplex ayant tous un accès extérieur indépendant.

Il faut aussi aller voir ce lycée d’Orestad conçu sur la base d’une pédagogie qui distingue 4 environnements ou zones d’enseignement : l’individu, le groupe sous forme de table ronde, l’équipe pour un enseignement traditionnel et les plénières, l’enseignant est un conseiller passant d’un groupe à l'autre. Une « 5ème zone » pour parler de la technologie. Quel dépaysement pour nos habitudes et débats hexagonaux!

Il y a encore le quartier du port nord, Nordhaven avec son lot de nouvelles constructions. Le parc Osterbro immenses et très fréquentés.

Un musée du chapeau dans les combles de l’église de la Tour Ronde avec sa rampe circulaire permettait d'acheminer les instruments d'astronomie et bien sûr une visite à la petite sirène ! Voilà une semaine bien remplie et des rencontres passionnantes. Je rentre la tête pleine et mal aux pieds !

Christian nous a organisé une visite de Lyon à vélo. En cette belle mâtiné d'avril nous nous retrouvons à la gare de Perrache. Après la traversée de l'horrible centre d'échange nous retrouvons sur ce qui reste de la place Carnot au pied de la statut de la République. C'est bien naturel puisque que c'est rue de la République qu'il a été assassiné le 25 juin 1894

Quel surprise de trouver la une borne kilométrique de la Voie Sacrée qui relie Verdun à Bar le Duc. Une façon de célébrer le souvenir de cette terrible bataille qui vit périr près de 300000 soldats français.

Un peu plus loin, dans l'avenue Victor Hugo c'est une célébrité Lyonnaise, André Marie Ampère, qui trône sur son fauteuil au milieu de la place qui porte son nom.

Un peu plus loin, à l'écart de l’animation devant la basilique Saint-Martin d'Ainay, ancienne église abbatiale du XIIème siècle

Nous rejoignons les quais de Saône ou un aménagement pour assurer une continuité piétonne est en cours de réalisation. Nous rejoignions le bas port au pont Kitchener.

De nombreuses péniches sont amarrées le long du quai. Non ce n'est pas le reflet de la colline de St Foy mais une péniche à toit végétalisé certainement pour absorber l'eau de pluie en évitant le ruissellement!

Puis c'est le nouvel écoquartier de Confluence avec ces immeubles rivalisant avec les hautes performances environnementales, architecturales ou exhibitionnistes, c'est selon les gouts de chacun mais çà ne laisse pas indifférent. Le centre commercial a bel allure le long de la place nautique. Le nouvel hôtel de Région de Portzamparc a remplacé le marché gare. La Sucrière qui est le nouveau lieu d'art contemporain de Lyon influence les bâtiments environnant.

Sur le cours Charlemagne la ligne de tram T1 se prolonge et le nouveau pont Raymond Barre lui en construction lui permettra de franchir le Rhône. Il permettra au tram d'aller rejoindre la ligne de métro D à Gerland et il sera réservé au tram et aux piétons et vélo.

En attendant il faut se contenter du trottoir pont Pasteur d’où l'on découvre la masse imposante du future musé de Confluence.

Sur l'autre rive on rejoint les Berges du Rhône que l'on va remonter jusqu'au Parc de la Tête d'Or en voyant défiler la ville, les anciennes prisons St Paul et St Joseph, Fourvière,

Le Parc de la Tête d'Or se parcourent à vélo sur les allées principales. il vaut mieux éviter d'y chercher un restaurant bon marché correct par contre les serres abritent des trésors. Ses camélias et azalées sont superbes. l'arborétum est aussi très riche. Aujourd'hui nous faisons la cours au pin à écorce de platane!

Entre le parc et le Rhône le nouveau quartier de la cité internationale de l'architecte Renzo Piano et du paysagiste Michel Corajoud se traverse facilement

C'est par la piste cyclable du pont Morand que l'on rejoint l'Opéra l'hotel de Ville et la place des Terreaux.

En continuant vers la Saône Le Lycée de la Matinière construit par le major Martin encore une célébrité Lyonnaise qui fit fortune en Inde. C’est que furent formé nombreuses personnes qui contribuèrent à la gloire de la ville.

Un peu plus loin au bord de la Saône, quai St Vincent, c'est la fresque des Lyonnais montrant les principaux personnages célèbres de la ville.

Puis par la place des Jacobins, celle des Célestins et le passage de la voute et le pont Bonaparte nous voilà devant St Jean la façade semble toute neuve.

Il nous reste le morceau de bravoure, la monté à Fourvière. Les moins vaillant prennent la ficelle, les autres traversent le quartier St Jean pour rejoindre St Paul et attaquent la monté St Barthélémy. C'est raide, çà vaut bien une petite pause pour regarder la vue à la villa Florentine. Au pied de la Basilique le panorama et superbe en cette magnifique journée quasi estival.

le chemin du Viaduc nous permet de découvrir le parc des hauteurs avec de belles vues sur la Saône

et nous conduit au cimetière de Loyasse ou nous allons nous recueillir sur la tombe de Velocio notre maitre!

Puis nous continuons vers le parc de Loyasse et le théâtre antique

Nous redescendons rejoindre la Saône par la monté de l'Observance.

Il nous reste le temps de déguster une glace bien méritée chez Nardone avant de reprendre le train.

Avec le temps estival, qui fut si rare ce printemps, ce fut une superbe journée comme on en voudrait beaucoup!

Merci Christian